salariés (équivalent temps plein)

La Banque de France s’engage sur ses trois missions pour être en Europe la banque centrale des marchés, le superviseur de référence et un acteur majeur du fiduciaire en France un service public de confiance et d’excellence
Engagement
éducatif & culturel
Engagement
économique & citoyen
Engagement
environnemental
Engagement vis-à-vis
des collaborateurs
2017 a été une année de retournement : au-delà de l’incertitude entourant la nouvelle administration américaine et le Brexit, l’économie européenne et française a heureusement accéléré son expansion. La confiance revenue ne doit pas pour autant relâcher notre vigilance. La responsabilité de la Banque de France a été forte pour veiller sur les facteurs de risques qui demeurent ou se développent, soutenir l’économie française et ses réformes, et maintenir au plus haut la confiance dans l’euro. Vous trouverez dans ce Rapport annuel 2017 les résultats atteints par la Banque de France sur ses missions de Stratégie monétaire, de Stabilité financière et de Services à l’économie. Dans un monde volatil, l’indépendance de la Banque de France est une garantie pour tous nos concitoyens ; celle que, soucieux du long terme, nous nous dédions à nos objectifs : la stabilité des prix et donc la solidité de la monnaie ; la stabilité financière et donc le bon financement de l’économie. Mais cette indépendance entraîne une exigence : que nous rendions compte de nosrésultats. Quand la Banque de France contribue activement par la politique monétaire aux 280 000 créations nettes d’emploi de 2017 ; quand elle joue avec l’ACPR un rééle décisif sur l’accord de Bâle III en décembre pour une réglementation bancaire plus stable et sûre ; quand elle crée avec succès le portail « Mes questions d’argent » : oui, elle est bien au coeur de l’Europe et au service des Français.
De ces résultats, je veux avant tout rendre hommage aux femmes et aux hommes de la Banque de France, aux 11 000 agents qui par leur professionnalisme ont servi notre pays et jouent un rôle décisif dans l’Eurosystème. Ils illustrent ces pages et leur implication doit d’autant plus être saluée que nous avons collectivement engagé une transformation ambitieuse. Nous avons pris trois engagements : le premier est d’être en Europe la banque centrale des marchés, le superviseur de référence et un acteur majeur du fiduciaire ; le deuxième est d’être en France un service public de confiance et d’excellence ; et le troisième, pour les managers et tous les agents, c’est une vie au travail modernisée et simplifiée.
Nous sommes aujourd’hui à mi-chemin de notre plan stratégique Ambitions 2020, qui vise à améliorer nos services tout en maîtrisant nos dépenses – elles sont en 2017 inférieures de 50 millions d’euros à 2015 : cet effort est notre contribution à la collectivité nationale. Nous construisons une Banque de France plus performante, plus innovante, plus visible et plus ouverte. Elle est forte de ses 218 ans d’histoire, mais elle veut être au coeur du xxie siècle. Pour cela, nous fluidifions notre organisation, amplifions les innovations technologiques, modernisons notre réseau d’implantations, et nous ouvrons davantage sur l’extérieur.
Une Banque de France mieux connue des Français est aussi une Banque de France plus proche d’eux, y compris de ceux qui en ont le plus besoin. La Banque de France entend rester attractive pour les femmes et les hommes qui y travaillent, favoriser les qualifications (avec la création de l’Université Banque de France) et l’évolution professionnelle. Elle réaffirme aussi sa responsabilité sociale d’entreprise au travers d’actions de solidarité et de mécénat.
Ce double effort, sur nos missions quotidiennes comme sur notre transformation dans la durée, est exigeant. Ses fruits ont d’autant plus de valeur. Les équipes de la Banque peuvent en être fières ; leur travail mérite la considération et le respect. Je veux enfin citer certains responsables qui ont quitté la Banque de France en 2017. Comme sous-gouverneurs, Robert Ophèle – devenu président de l’AMF fin juillet – et Anne Le Lorier dont le mandat s’est achevé début janvier 2018 ont une part éminente dans ces résultats ; nous avons été heureux des nominations de Denis Beau et Sylvie Goulard qui les ont remplacés. Au sein de notre Conseil général, je remercie Philippe Auberger, Michel Felce et Marianne Laigneau de tout leur engagement, et je souhaite la bienvenue à Jean-Roger Davin, Yannick Guillemaud et Anne‑Laure Delatte. Avec eux, avec toutes ses équipes, la Banque de France est résolument dans l’action en 2018.
François Villeroy de Galhau
salariés (équivalent temps plein)
succursales
milliards d’euros, le résultat ordinaire avant impôt (dont 5 milliards reversés à la collectivité – impôts et dividendes)
conventions conclues avec les académies sur l’éducation économique et financière
collégiens/lycéens sensibilisés aux questions économiques, budgétaires et financières
tonnes de pièces collectées et triées pour l’opération Pièces jaunes 2017
entrepreneurs accompagnés par les correspondants TPE
la baisse des émissions de gaz à effet de serre liées aux énergies
droits au compte exercés auprès des établissements de crédit
dossiers définitivement traités par les commissions de surendettement en 2017 en France métropolitaine
appels traités par la plateforme téléphonique Assurance Banque Épargne Info Service (ABE IS)
entreprises ayant répondu aux enquêtes de conjoncture
abonnés aux enquétes de conjoncture régionales et nationales
séries statistiques diffusées sur webstat.banque-france.fr
millions d’entreprises recensées dans la base FIBEN (14 millions de consultations)
entreprises non financières (essentiellement des PME) bénéficiaires d’une cotation
entreprises confortées dans leur activité (11 172 emplois préservés ou confortés) par la médiation du crédit
Lancement de « Mes questions d’argent », le nouveau portail pour l’Éducation économique, budgétaire et financière opéré par la Banque de France
Ouverture par la Banque de France du service OPALE (outil de positionnement et d’analyse en ligne des entreprises)
Parution du rapport de l’Observatoire de l’inclusion bancaire À l’occasion de la 3e Journée européenne de la microfinance, la Banque de France organise à Paris-La Défense les Rencontres européennes et régionales du microcrédit
Signature de la convention de partenariat sur l’éducation financière des élèves du primaire et du collège entre la Banque de France, le ministère de l’Éducation nationale et l’Institut pour l’éducation financière du public 1er bilan du dispositif des correspondants TPE un an après son lancement (2 129 dirigeants accompagnés, 88 % de satisfaits)
Journées de l’économie à Lyon avec de nombreux intervenants de la Banque de France
missions de contrôle sur place des assurances, des banques (hors MSU), et des pratiques commerciales
missions de contrôle pour le compte de la BCE (cadre du Mécanisme de surveillance unique – MSU)
milliards d’euros, le montant des réserves brutes de change (133 milliards pour les réserves nettes)
personnes détachées à la BCEdans le cadre du MSU
établissements bancaires agréés
tonnes, le stock d’or de la France (4e au monde)
le ratio de solvabilité (core tier one) des six principaux groupes bancaires français
milliards de coupures délivrées aux guichets
milliards d’euros, moyenne quotidienne des flux traités par Target2 (paiements de montant élevé) en France en décembre 2017
Parution de la Revue de la stabilité financière de la Banque de France consacrée à « L’impact des réformes financières »
Première Matinée Fintech organisée par l’ACPR et dédiée aux démarches d’agrément dans le secteur des paiements
Création d’un régime de résolution dans l’assurance Réussite du test de crise opérationnelle majeure mené par le groupe de Place Robustesse
Accord finalisant Bâle III
Création d’un réseau de banques centrales et de superviseurs de 8 pays mobilisés pour le verdissement du système financier (annoncée lors du One Planet Summit à Paris) Parution de l’Évaluation des risques du système financier français pointant la nécessité de surveiller le niveau d’endettement des agents non financiers en France, et annonce par le HCSF d'un projet de mesure macroprudentielle visant à limiter l’exposition des banques systèmiques aux grandes entreprises les plus endettées
Après avoir renforcé fin 2016 sa démarche RSE en l’intégrant dans son plan stratégique Ambitions 2020, comme « un objectif réaffirmé au service de la société », l’annОe 2017 a été pour la Banque de France celle du déploiement de sa stratégie RSE, à travers ses quatre engagements et douze actions prioritaires. En cohérence avec ses valeurs, sa stratégie RSE et afin de soutenir la transition énergétique et écologique, la Banque de France a inscrit au sein de son « Engagement économique et citoyen » une nouvelle action prioritaire intitulée « Contribuer à une finance responsable ». Considérant que la prise en compte des questions environnementales, sociales, sociétales et de gouvernance dans sa politique d’investissement, contribue au développement équilibré et soutenable de l’économie et de la société, elle a décidé de formaliser une Charte d’investissement responsable dont les modalités opérationnelles seront déployées en 2018.
milliards d’euros d’achats de titres par la Banque de France depuis le début de la mise en oeuvre des programmes CBPP3, ABSPP, PSPP et CSPP
milliards d’euros d’achats de titres d’entreprises françaises au titre des opérations de politique monétaire (depuis le 8 juin 2016)
milliards d’euros, le montant des réserves brutes de change (133 milliards pour les réserves nettes)
milliards d’euros, le montant des réserves nettes en devises
milliards d’euros, le montant des réserves en or
tonnes, le stock d’or de la France (4e au monde)
milliard de billets en euros fabriqués et livrés
milliards de coupures délivrées aux guichets
millions de données individuelles accessibles dans l’Open Data Room
publications dans des revues à comité de lecture
banque centrale de l’Eurosystème en nombre de publications répertoriées
Conférence Banque de France-Collège de France sur « La stagnation séculaire et la mesure de la croissance ».
Extension aux titres des agences publiques du dispositif d’enchères inversées de la Banque de France
4e et dernière opération de TLTRO II, pour un montant de 234 milliards d’euros Lors d’un sondage national, trois Français sur quatre se déclarent hostiles à une sortie de l’euro
Lancement du nouveau billet de 50 € (3e billet le plus utilisé en France, après le 20 € et le 10 €)
Publication du premier rapport de l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement
Décision du Conseil des gouverneurs de réduire de moitié (de 6 à 30 milliards d’euros) les achats nets de titres à partir de janvier 2018